Il prend la défense des chanteurs français et il a raison, mais les choses ont quand même changé dans le bon sens depuis le temps où les artistes hexagonaux avaient l’impression d’être considérés comme des parias dans leur propre pays. Avec l’arrivée d’une nouvelle génération de stars, le développement du répertoire baroque, l’excellence de l’Atelier lyrique, le travail de fond de l’Opéra-Comique, les chanteurs français ont troqué leur clochette de lépreux contre celles de Lakmé.
L’opéra reste cher et élitiste ? Peut-être, mais on trouve des places à 5 €, le succès de Dix mois d’école et d’opéra prépare un nouveau public et essaime dans toute la France ; sans oublier qu’une place à 150 € coûterait beaucoup plus sans le soutien des subventions et du mécénat. Et l’Opéra de Paris a retrouvé son rang aux côtés de Vienne, Londres, Milan New York et Munich, comme la rappelle Ivan Alexandre dans son article du TéléObs de cette semaine. Ajoutez à cela la programmation du Théâtre des Champs-Élysées, du Châtelet et le dynamisme de l’Athénée, de la Péniche Opéra, des Bouffes du Nord, la splendide affiche de Versailles, les réussites de Massy… L’opéra brille de tous ses feux dans l’Ile-de-France.
À ceux qui penseraient que l’art lyrique n’est pas pour eux, Franck Ferrari ajoute cette note indispensable d’enthousiasme populaire et de générosité bon enfant. Il prépare même un projet sur M6 afin d’appuyer les incontestables efforts de France Télévision et d’Arte pour démocratiser l’opéra.
Voici son programme :
3 Madeleines :
-Love me tender d’Elvis Presley
-Smile / Michael Jackson
-Bee gees : une chanson de votre choix
classique :
-Ouverture de Tannhäuser par Lorin Maazel
-Celeste Aïda par Mario del Monaco
-Debussy : Prelude à l’après midi d’un faune Direction Philippe Jordan
-Jacques Ibert “Chanson d’un rien ” par Franck Ferrari au piano Dalton Baldwyn
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Source:
http://blog.radioclassique.fr/olivierbellamy/2013/09/27/franck-ferrari-viva-lopera/